La détection en France du variant Omicron du virus responsable du Covid-19 est "très probablement une question d'heures", a affirmé dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran. A cette date, huit cas "possibles" de ce variant avaient été détectés sur le territoire. "On est encore au stade du criblage […] Ces diagnostics vont être passés au séquençage et on saura dans les prochaines heures s'il y a des cas positifs du variant", a-t-il ajouté. Le variant B.1.1.529, qui dispose d'un nombre très élevé de mutations, de délétions et d’insertions dans la protéine Spike, a été détecté la semaine dernière en Afrique du Sud. Il a depuis été classé "variant d'intérêt" par l'OMS et signalé dans plusieurs pays d'Afrique australe, d'Europe (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Italie, Danemark, Autriche, Royaume-Uni), en Israël et à Hong-Kong. Face à cette menace, le Gouvernement français a renforcé le dépistage et la surveillance aux frontières. Les vols en provenance de sept pays africains (Afrique du Sud, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe) ont été suspendus dès vendredi et jusqu'à ce soir, minuit. Les personnes s'étant rendues dans ces pays (ou leurs proches) dans les quatorze derniers jours et présentant un résultat de test positif avec un criblage négatif pour les mutations retrouvées dans les autres variants préoccupants (alpha, bêta, gamma, delta) "sont considérées comme cas possibles de contamination au variant Omicron", précise le ministère dans un communiqué envoyé dimanche soir. "Ils nécessitent une confirmation par séquençage, ce qui peut prendre plusieurs jours." Le séquençage de ces prélèvements sera "priorisé". "Dès que ces cas possibles ont été identifiés, et avant même l’obtention des résultats du séquençage, les mesures renforcées d’identification et d’isolement des cas possibles et de leurs personnes contacts à risque ont été mises en œuvre". Ainsi, "toute personne contact à risque d'un cas possible ou d'un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme 'contact à risque élevé' et doit ainsi être placée en quarantaine". Les personnes en provenance de Mayotte ou de la Réunion devront désormais fournir un résultat de test négatif de moins de 48 heures. [avec AFP]
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