Alors que les hôpitaux fonctionnent encore à flux tendu à l’heure actuelle et que les soignants sont à bout de souffle, le ministre de la Santé était en déplacement à Nice, à l’hôpital L'Archet, en compagnie du maire de la ville, Christian Estrosi, jeudi 17 février.
A cette occasion, Olivier Véran a rencontré des représentants du syndicat Force ouvrière, qui lui ont rappelé qu’il manquait actuellement “300 personnes” au CHU de Nice. Interrogé également au sujet des fermetures de lits - environ 5700 l’an dernier - il a rejeté toute responsabilité. "Il n’y a aucun document dans mon ministère qui dit: ‘Il ne faut pas fermer des lits’. C’est exactement l’inverse. D’ailleurs le Ségur l’a annoncé", a-t-il répondu. Le ministre de la Santé a, en effet, promis "une augmentation d'environ mille lits" des capacités de réanimation et de soins critiques dans les hôpitaux au début du mois.
Sur la question de l’attractivité, il a enfin suggéré d'accélérer le développement de la télésanté, de l’exercice coordonné et des infirmières en pratique avancée pour "libérer du temps médical" plutôt que de recruter des soignants. Quant au recrutement de médecins, "je le confesse, je ne sais pas inventer le moyen de former un médecin en deux ans", a affirmé Olivier Véran, en rappelant que le Gouvernement avait -entre autres- supprimé le numerus clausus.
[avec Nice Matin et RCF]
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