Le rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et des affaires sociales (Igas), préconiserait la mise en place d'un numéro unique pour les urgences, le 112. La Csmf demande qu'en parallèle le 116-117 soit réservé à la PDS en médecine générale.
La confédération des syndicats médicaux français (Csmf), demande qu'en parallèle du 112, qui regrouperait les appels du 15 (médecine), du 17 (police) et du 18 (pompiers), un numéro dédié à la permanence des soins en médecine générale, le 116-117, soit sanctuarisé. Ce numéro fait actuellement l'objet d'une expérimentation dans plusieurs départements, si peu concluantes qu'elles ont amené le Sénat à demander sa suppression pure et simple. Pourtant, la Conf', s'appuie sur ces expérimentations pour souligner que les patients "savent très bien trier les urgences vitales des appels à la médecine générale, dès lors que le numéro spécifique est clairement identifié (…) Ces systèmes désengorgent alors nettement les centres d’appels des SAMU et par conséquence, les services d’urgences hospitalières", défend la centrale dans un communiqué. Pour mieux répondre aux "besoins des français", elle appelle les autorités à "mettre en place des solutions cohérentes, efficaces et coordonnées en distinguant la permanence des soins de ville, des situations d'aide médicale d'urgence".
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