Est-ce l'altercation au CHU de Rouen avec des aides-soignantes qui l'a décidé à avoir quelques mots de reconnaissance pour les soignants ? Toujours est-il que, lors de son interview au 13heures de TFI, ce jeudi, Emmanuel Macron a rendu "hommage à tous les personnels soignants qui subissent le stress et vivent la mort au quotidien dans les Ehpad et les hôpitaux". Depuis l'école primaire de Berd'huis, dans l'Orne, Emmanuel Macron a reconnu que les équipes hospitalières étaient soumises à un grand stress, "notamment lorsque les urgences sont saturées". "C'est en partie parce que les urgences sont devenues le premier accès aux sois, alors que cela coûte à la collectivité cinq fois plus cher qu'une consultation chez le médecin".
Ce mercredi, une centaine de soignants s'étaient d'ailleurs réunis sous les fenêtres du ministère de la Santé pour dénoncer les conditions de travail et les coupes budgétaires dans les services d'urgences. Des moyens, Emmanuel Macron en a promis dans son interview, mais s'est empressé d'ajouter : "Cela ne suffit pas. Il faut avoir un système où on ne paye pas seulement à l'acte, mais où l'on rémunère aussi le parcours de santé, ce qui incite à ne pas faire d'actes inutiles". Sur Twitter, quelques soignants ont vivement réagi à ces propos.
Après l'angine et la cystite, faut-il autoriser les pharmaciens à prendre en charge davantage de pathologies "simples"?
François Pl
Non
Petit extrait d'une interview du Dr C. Recchia : "avoir une angine en hiver est presque devenu… banal. Pourtant, comme l’explique... Lire plus
C’est pas d’hommage dont on a besoin mais de moyens humains et financiers ! Si on veut des paroles dans le vent on a déjà la chanson de Dalida. Arrêtez de vous foutre de nous ! pic.twitter.com/aRtghQhccE
— Sabrina AliBenali (@sabrinalinterne) 12 avril 2018
vous n'embaucherez pas de soignants supplémentaires. Vous ferez donc en sorte qu'il y ait moins de patients à l'hopital public. OK
— sardane (@ReneeSardane) 12 avril 2018
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