La pandémie a rappelé à quel point il apparait nécessaire pour la France de disposer d’une recherche et d’une industrie de santé performante, et souveraine en matière de production. Or, depuis de nombreuses années, la place de la France dans le secteur pharmaceutique européen recule. Le président de la République a, depuis 2017, mis en place des réformes ambitieuses, et le précédent CSIS (2018) a permis notamment "d’améliorer et de simplifier l’accès des produits de santé au marché en accélérant la diffusion des innovations" précise le ministère. Aujourd’hui les ministères souhaitent donner un nouvel élan aux entreprises de santé, avec la mise en place d’un schéma d’orientation "Santé-Innovation 2030", doté de 5 priorités: la recherche fondamentale, l’innovation (création d’un dispositif permettant de sécuriser les innovations en santé, d’améliorer l’accès au financement), l’amélioration de l’accès au marché des produits innovants pour les patients, l’industrialisation (relocalisation des sites de production, développement et production des innovations en France), et la formation. Le pilotage de ce CSIS 2021 a été confié à 5 personnalités : Agnès Audier (ingénieure des Mines, ancienne directrice associée au Boston Consulting Group), Muriel Dahan (docteure en pharmacie, membre de l’Académie nationale de pharmacie, inspectrice IGAS), José-Alain Sahel (professeur d’Ophtalmologie à Sorbonne Université, directeur de l’IHU FOReSIGHT, membre de l’Institut), Lyse Santoro (agrégée, docteur en immunologie, directrice générale de la société THAC, membre du HCERES), et Jean-Charles Soria (oncologue médical et professeur de médecine à l’université Paris-Saclay, directeur général de Gustave Roussy).
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