Chez les lycéens, la tendance est légèrement à la hausse avec 15% de fumeurs réguliers ou occasionnels, contre 14% l’année précédente. Point positif, la volonté de sevrage semble progresser. Ainsi, 84% des étudiants affirment vouloir arrêter de fumer ; et dans ce cas, le principal motif évoqué par 57% d’entre eux est le souci de préserver leur santé. Les lycéens, pour leur part, sont même 68% à vouloir décrocher. Mais la réalité est plus complexe. Ainsi, si 58% des étudiants ont déjà essayé d’arrêter de fumer, seuls 43% y sont parvenus définitivement. Pression sociale Heyme souligne que parmi les freins empêchant le sevrage figure le caractère social que revêt le tabagisme : "La pression exercée au sein de ces populations apparaît en effet comme le facteur principal qui rend l’arrêt difficile". Une prévention faisant appel aux aspects physiologique, mais aussi psychologiques et sociaux semble donc nécessaire. "Les résultats de l’enquête sur la santé des jeunes réalisée par Heyme montrent que le tabagisme est encore fréquent chez les jeunes. Il faut donc renforcer le travail de prévention au plus près du public et aller au-delà du simple message de santé publique bien perçu par ces populations, en bousculant les pratiques. Cela implique, d’une part, de se mobiliser pour retarder le début du tabagisme et, d’autre part, de travailler sur le processus même d’arrêt du tabac chez les lycéens et les étudiants", déclare Hadrien Le Roux, Président de la Smerep et, porte-parole d’Heyme. *Auprès d’un échantillon de 841 étudiants âgés de 16 à 28 ans et de 841 lycéens de 14 à 22 ans.
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