"En comparaison avec la pharmacovigilance, le contrôle des dispositifs médicaux, ou 'matériovigilance', accuse d'importants retards", pointe la Cour des comptes. "Les moyens (...) doivent être accrus, afin d'aligner la vigilance des dispositifs médicaux sur les standards en vigueur pour les médicaments", poursuit-elle. En novembre 2018, plusieurs médias internationaux avaient publié une enquête sur les failles de sécurité autour des implants médicaux dans le monde, baptisée "Implant files". La Cour des comptes relève aussi la "fragilité" du système en ce qui concerne les "médicaments prescrits et/ou utilisés en dehors des cas où ils sont expressément autorisés". "De telles prescriptions justifient aujourd'hui un suivi plus actif de l'ANSM", estime-t-elle, en préconisant de diffuser "des fiches de bon usage auprès des professionnels de santé". D'autre part, la Cour relève l'insuffisance "du contrôle des produits cosmétiques et de tatouage": "Il importe de mettre un terme à cette situation de quasi-abandon, dans un secteur qui n'est pas exempt de risques". Selon elle, l'une des options pourrait être de transférer le contrôle de ces produits à d'autres instances, l'agence de sécurité sanitaire Anses ou la DGCCRF (répression des fraudes). [Avec AFP]
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