Alors que les appels à élargir l’accès à la vaccination se multiplient sur les réseaux sociaux et dans la sphère publique, - la maire de Paris, Anne Hidalgo, ayant elle-même plaidé pour une ouverture de la campagne -, le maire de Cannes (Alpes-Maritimes) a pris la décision de passer à l’action.
Dans un communiqué diffusé mercredi 28 avril, David Lisnard annonce l’ouverture de rendez-vous de vaccination pour les Cannois ainsi que pour les professionnels du privé travaillant dans sa commune, âgés de plus de 40 ans et sans comorbidités. Ces derniers peuvent désormais s'inscrire “via le dispositif municipal” de prise de rendez-vous.
La mairie explique avoir pris cette décision suite à une “nouvelle dotation de vaccins Pfizer et Moderna attribuée à Cannes jusqu’au 6 juin, qui dépassera les besoins du public prioritaire déjà pris en compte”, et compte tenu de la décision ministérielle de “reporter de 28 à 42 jours l’administration de la deuxième injection”.
Fin mars, la municipalité avait déjà ouvert l’accès aux centres de vaccination aux Cannois de 50 ans et plus, sans critères de comorbidités, alors que la vaccination est, à ce jour, en France, ouverte aux plus de 55 ans, ainsi qu’à certains personnels prioritaires (soignants, pompiers, enseignants, etc.), aux personnes vulnérables à très haut risque de formes graves et aux femmes enceintes à partir du deuxième trimestre.
Selon la mairie de la commune de la Côte d’Azur, “100% des publics cibles et/ou prioritaires volontaires” ont d’ores et déjà été vaccinés ou se sont vus proposer un rendez-vous, et “97% des résidents des Ehpad publics ont été vaccinés depuis le 10 février”. Ainsi, depuis le 9 janvier, “35.269 injections ont été réalisées” dans la ville, dont 23.269 premières injections.
Lors d’un déplacement à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, mardi, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a de son côté réaffirmé la volonté du Gouvernement de réserver en priorité la vaccination aux “plus fragiles”. “Nous voulons donner la possibilité à chacune et chacun de se faire vacciner par priorisation de tranche d’âge”, a-t-il dit.
Le ministre a toutefois précisé que “si jamais il n’y avait pas de public prioritaire vaccinable, et comme je ne veux pas qu’on jette de doses, les centres savent ce qu’ils ont à faire et peuvent contacter des personnes peut-être un peu plus jeunes et qui présentent des comorbidités. Je pense notamment aux personnes souffrant d’obésité importante”.
[avec LCI]
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