"Il faut qu'on aille au bout de cette forme de bras de fer, pour que les médecins acceptent des niveaux de rémunérations qui ne sont pas extravagants et qui ne sont pas décourageants pour leurs collègues", a déclaré la Première ministre, Elisabeth Borne, ce jeudi lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Près d’un mois après le plafonnement des gardes à 1 390 euros brut les 24h, de nombreux services ont été contraints de suspendre leur activité, faute de médecins. "Est-ce que c'est facile ? Non, clairement pas", a reconnu la cheffe du Gouvernement, vantant la "très forte mobilisation des ARS pour que ces services qui sont fragilisés puissent bénéficier d'appuis" des hôpitaux voisins. "Mais reculer serait catastrophique pour notre hôpital public", a-t-elle affirmé. "Quand ils auront bien compris qu'on ne lâchera pas, ils finiront par se dire que soit ils font autre chose, soit ils acceptent que maintenant c'est plafonné." [avec AFP]
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M A G
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