Médicaments génériques, le Gemme veut "franchir un nouveau cap"
Une position soulignée par une étude Opinion Way, selon laquelle 1 patient sur 2 donne une note de confiance supérieure à 8/10 aux médicaments génériques. Ils voient dans les médicaments génériques un moyen de garantir l’accès aux traitements pour tous, de limiter les ruptures de médicaments et de réaliser des économies. Le Gemme formule donc 15 propositions, autour de 2 axes phares. Tout d’abord, l’augmentation "volontariste du taux d’utilisation des médicaments génériques et biosimilaires", en passant de 48 à 65% les prescriptions des médicaments inscrits au Répertoire des médicaments génériques, et de 25 à 80 % la pénétration des médicaments biosimilaires en ville.
Pour cela, le Gemme propose d’élargir le périmètre du Répertoire des médicaments génériques, de rendre effective l’obligation de prescrire en DCI, de favoriser le développement et l’utilisation des logiciels d’aide à la prescription, de mettre en place des dispositifs incitatifs à destination des professionnels de santé (médecins et pharmaciens), et d’accompagner le développement des médicaments biosimilaires à travers une gestion dynamique de leur substitution. "Nous avons toutes les raisons d’être fiers du médicament générique et biosimilaire en France.
Mais il est nécessaire de franchir un nouveau cap de son développement, sans quoi nous aurons les plus grandes difficultés à maintenir le tissu industriel existant", affirme Sébastien Michel, Vice-Président Affaires publiques du Gemme. Deuxième axe : instaurer une fiscalité équilibrée pour les médicaments matures pour renforcer l’attractivité de la France et sa souveraineté, en tenant compte des spécificités de ce domaine. Il s’agit de "construire un environnement économique, fiscal et réglementaire qui ne mette pas en péril la viabilité des acteurs de ce marché, pour préserver une offre plurielle et limiter les tensions d’approvisionnement".
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