Dans un communiqué, l'Académie de médecine rappelle les règles de bon usage du masque. Elle précise que le lavage des masques à 60°, n'est pas plus justifié pour le nettoyage des masques que celui des mains. Les académiciens regrettent que "l’accumulation de normes injustifiées" nuisent au bon usage du port du masque. Pour l'Académie de médecine, "les indicateurs épidémiologiques actuels" présagent "une situation épidémique prolongée". "Il devient nécessaire d’intégrer le port du masque", préviennent les académiciens dans un communiqué. Ils ont donc rédigé une série de recommandations destinées à simplifier "le bon usage" du masque. L'Académie préconise l'usage des masques en papier, jetables, dits "chirurgicaux" "lors des activités de soins et de façon systématique pour les personnes malades ou en isolement".
Les masques en tissu, qui offrent "généralement une meilleure respirabilité " doivent être préférés aux masques jetables dans l'espace public "pour d’évidentes raisons économiques et écologiques". Ces derniers n'ont plus besoin d'être lavés à 60°, comme le recommandaient le Haut conseil de santé publique ou encore l'ANSM en avril dernier. "Ils peuvent être lavés à la main ou en machine, avec un détergent, comme le linge de corps, la température de 60°C n’étant pas plus justifiée pour le lavage des masques que pour le lavage des mains", estiment les académiciens. L'Académie rappelle que les masques lavables doivent être changés lorsqu’ils deviennent humides et ne doivent jamais être portés plus d’une journée. Ils sont réutilisables après chaque cycle de lavage tant que leurs qualités (maillage du tissu et intégrité des brides) ne sont pas altérées. Pour l’Académie de médecine le port du masque doit "devenir une routine quotidienne". Elle recommande ainsi que "l’obligation du port du masque, systématiquement associée aux mesures de distanciation, soit instaurée dans tous les lieux publics, clos et ouverts, selon des règles faciles à comprendre, à appliquer et à contrôler".
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