Il y a quelques jours, une enquête préliminaire a été ouverte dans un Ehpad de Pontarlier après des soupçons d'euthanasie de plusieurs résidents. C'est finalement 33 décès suspects entre 2017 et 2018 qui vont être examinés par l'ARS.
Le parquet de Besançon a ouvert enquête pour homicide involontaire après le décès suspect en 2018 d'une patiente dont la fille avait "effectué un signalement" auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).
33 dossiers de personnes décédées entre 2017 et 2018 ont finalement été réouverts par l'ARS. Selon les premiers éléments, les enquêteurs ont tiré "deux constats préoccupants" : un taux de décès "plus important (...) que la moyenne nationale" au sein de cet Ehpad ainsi qu'une "consommation inhabituelle de molécules médicamenteuses permettant une sédation profonde", selon cette même source judiciaire, citée par France 3. La molécule en cause serait, le Midazolam qui aurait été administré aux patients. Un médecin gériatre de l'Ehpad a été mis à pied à titre conservatoire pour une durée de deux mois reconductible. L'ARS rendra son rapport le 8 février, elle évoque non pas des cas d'euthanasie mais des fins de vies potentiellement non conformes à la Loi Leonetti. "Nous accompagnons la fin de la vie normalement, nous ne pratiquons pas d'euthanasie", s'est exprimé Olivier Volle le directeur du CHI de Pontarlier, qui dit avoir une totale confiance en l'équipe soignante de l'établissement. [Avec france3-regions.francetvinfo.fr]
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