Progression

1 100 médecins généralistes en plus : hausse "inédite" du nombre de maîtres de stage

Près de 14 000 médecins généralistes, agréés maîtres de stage universitaires, ont accueilli des externes et des internes en 2024. Cela représente une progression "inédite" de 1 118 praticiens par rapport à l'année dernière.

30/09/2024 Par Chloé Subileau
MSU Formation
Progression

Pas moins de 13 908 médecins généralistes ont accueilli, cette année, des étudiants de deuxième et de troisième cycle en tant que maîtres de stage universitaires. Ce chiffre, révélé vendredi 27 septembre par le CNGE et le SNEMG*, représente par rapport à l'an passé une progression nette de 1 118 de praticiens agréés maîtres de stage des universités (PAMSU), aussi appelés MSU. Une hausse "inédite" selon les deux institutions, alors que "le nombre total de médecins généralistes installés est en diminution".

L'an dernier, cette augmentation s'élevait à 413 praticiens. Ces progressions du nombre de PAMSU sont plus que souhaitées, l'entrée en vigueur de la réforme de la quatrième année d'internat de médecine générale l'an dernier ayant renforcé les besoins de ces praticiens. "Dans ce contexte, le SNEMG et le CNGE tiennent à souligner les évolutions règlementaires relatives à la formation des maitres de stage ainsi que la dynamique favorable qui semble se dessiner avec l’ANDPC", écrivent les deux instances, dans un communiqué.

Il faudrait doubler le nombre de maîtres de stage universitaires en cas de quatrième année d’internat de médecine générale

Mi-septembre, l'Agence nationale du DPC indiquait dans son rapport d'activité que 1 000 médecins s'étaient inscrits à des actions de MSU en formation initiale au 31 décembre 2023, 817 en formation continue et 83 en formation complémentaire.

"Si les résultats de l'année 2024 sont indéniablement encourageants", indiquent le SNEMG et le CNGE, "les perspectives de recrutement des futurs PAMSU sont intimement liées aux arbitrages attendus pour le futur DES et au futur statut des PAMSU de docteurs juniors". Ces derniers devraient être tranché par le Gouvernement, nouvellement nommé par Michel Barnier.

"Nous ne pouvons que souhaiter que le nouveau Gouvernement, après avoir souligné la préoccupation majeure des Français en nommant dans ses rangs une ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, ait conscience de l’impérieuse nécessité de préciser, dans les meilleurs délais, les contours du nouveau DES en médecine générale", concluent le SNEMG et le CNGE.

*Le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) et le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG). 

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