Les confidences du major des ECNi 2018

28/06/2018 Par Fanny Napolier

Il est le major des ECNi 2018. Alexis Maillard, 25 ans, étudiant à Paris Descartes, a eu la surprise de découvrir son nom tout en haut de la liste diffusée ce mercredi. Il se confie à Egora sur ses habitudes de travail, ses envies de spécialités et sur les indispensables loisirs de cette année éprouvante.

  Egora.fr : Vous avez découvert que vous étiez major des ECN 2018, comment avez-vous fêté ça ? Alexis Maillard : J'étais dans le sud avec des amis, j'ai fêté ça entre amis de médecine. J'ai été plutôt surpris. Il ne me semblait pas avoir si bien réussi. Après, j'ai toujours eu des classements très honorables. J'ai été surpris mais bien sûr très content. Je me sens très soulagé. Je suis en vacances pour l'instant, je vais ensuite partir au Maroc. Pour l'instant, je suis sur un petit nuage.  

  Comment avez-vous préparé ces ECN ? Je ne pense pas qu'on puisse avoir un bon classement sans beaucoup travailler. Après j'ai travaillé en binôme avec ma copine, on a fonctionné comme ça pendant tout l'externat. J'ai beaucoup travaillé en 4ème et en 5ème année. Peut-être un peu moins en 6ème année. C'est pour ça que je pense que la clé c'est de travailler de manière constante et régulière, dès le début, sans impasse.   Y'a-t-il des loisirs que vous avez tenu à garder ? Je sortais de façon assez régulière, dans des concerts ou au théâtre. Je sortais avec mes amis et je voyais toujours ma famille. C'est très important de pouvoir souffler, de faire un petit break. Je lisais pas mal les journaux grand public.  

  Avez-vous choisi votre spécialité ? J'hésite entre trois spécialités assez différentes : la psychiatrie, la pédiatrie et les maladies infectieuses. J'ai fait un parcours médecine-recherche. J'aimerais beaucoup faire de la recherche, avoir la double casquette de clinicien. J'ai fait un master de neurosciences, j'ai bien aimé tout ce qui est la psychiatrie en général. La psychiatrie peut être une excellente matière tant sur le plan clinique que sur le plan scientifique. J'ai aussi beaucoup aimé les maladies infectieuses, qui ont l'avantage de toucher à toute la médecine. Au niveau recherche, il y a probablement beaucoup de choses à faire. Et la pédiatrie a été un de mes gros coups de cœurs de stage d'externat. En recherche, je connais un peu moins ce qu'on peut faire mais je l'envisage vraiment. Les stages m'ont beaucoup plu. Il faut que je murisse ma décision. Je vais passer mon été à réfléchir, à parler avec des internes pour murir mon projet. Il faut que je me rende compte de ce qu'est le cœur de ces spécialités, en parlant avec des internes ou des médecins. Il faut voir les possibilités d'allier clinique et recherche dans ces trois domaines.   Et concernant la ville ? Je ne suis pas parisien, mais j'aimerais rester dans cette ville. J'ai fait mes trois premières années de médecine à Grenoble et un master 2 à Paris entre la 3 et la 4ème année de médecine, puis mes trois dernières années de médecine à Paris. J'aime beaucoup Paris et je n'ai pas envie de partir pour l'instant. J'ai ma copine, mes amis à Paris.   Quel conseil donneriez-vous à ceux qui passeront les ECN l'année prochaine ? Je leur conseillerais d'être constant, de ne pas trop regarder leur classement. C'est important pour se jauger un peu, mais il ne faut pas s'accrocher à un classement. Il faut essayer de travailler de façon régulière, sans se décourager jusqu'à la fin. La constance, c'est ce qu'il faut pour réussir.  

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