"En réaction au refus du ministère de la Santé de revaloriser les gardes pour les étudiants hospitaliers, l'Anemf exprime sa profonde indignation et sa détermination plus que jamais renforcée pour faire entendre la voix des étudiants", fait savoir l’organisation dans un communiqué ce vendredi 1er décembre. Elle proteste, en effet, contre l’exclusion définitive des externes des mesures de revalorisations de gardes pour le personnel hospitalier, à partir du 1er janvier 2024.
Les internes, initialement exclus eux aussi, vont finalement pouvoir en bénéficier… mais pas les étudiants hospitaliers. "Alors que la précarité étudiante atteint des niveaux sans précédent, cette exclusion est aussi inacceptable qu'incompréhensible", juge l’Anemf. Elle rappelle que les externes consacrent "la moitié de leur temps d’étude à l’activité hospitalière" et qu’ils "perçoivent une rémunération dérisoire, bien inférieure à la gratification d'un étudiant stagiaire en second cycle dans les autres filières". "L'indemnité des gardes représente pour 75% des étudiants une part importante de leurs revenus, la nécessité de la revaloriser n’est plus à démontrer. Pourtant, le ministère assume pleinement sa position", dénonce-t-elle encore.
Ainsi, considérant qu’elle ne "peut pas rester silencieuse face à l’indifférence du ministère de la Santé", elle demande aux services d’Aurélien Rousseau une "action immédiate" pour rectifier leur décision. L’Anemf souhaite aussi être reçue par le ministre de la Santé.
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