La pérennisation de la revalorisation de l’indemnité des gardes est une mesure “indispensable”, écrivent conjointement dans un communiqué les présidents de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), de l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) et de la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie et biologie médicale (FNSIP-BM,).
Alors que les gardes de nuits des internes sont payées à hauteur de 11,18 euros brut l’heure en semaine et 12,25 euros le week-end et les jours fériés, les trois structures s’inquiètent de ne pas voir les mesures de revalorisation exceptionnelles pérennisées au-delà du 31 décembre, contrairement à ce qui a été promis par Elisabeth Borne à la rentrée pour l’ensemble des médecins de l’hôpital public.
Selon elles, la DGOS les a récemment informées que cette décision n’était pas à l’ordre du jour pour les internes et que les futurs arrêtés qui seront publiés, ne les prendront pas en compte au 1er janvier. “La FNSIP-BM, l’Isnar-IMG et l’Isni dénoncent ce recul inacceptable, alors que les internes en médecine et en pharmacie, professionnels indispensables de l’hôpital, sont régulièrement oubliés et méprisés par nos responsables administratifs”, affirment-elles.
Elles demandent donc une “revalorisation pérenne à hauteur de 50% pour les gardes effectuées selon le service de garde normal et de 100% pour les gardes supplémentaires ; ainsi que l’intégration des astreintes, oubliées de la revalorisation depuis plus d’un an.”
Hier, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) regrettait par ailleurs que les externes soient totalement exclus de ces mesures.
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