“Nous demandons des précisions sur le soutien qui sera apporté aux universités pour la réforme de la Paces”, indique le Pr Jean Sibilia, doyen des doyens. Alors que la fin de l’année approche à grand pas et avec elle, l’ouverture de la procédure Parcoursup pour tous les bacheliers, les universités ignorent encore le soutien qui leur sera apporté pour mettre en place la nouvelle organisation de la première année des études de santé qui devra être effective pour la rentrée 2020.
“Faute de visibilité sur les flux qu’on peut ventiler dans les différentes autres composantes disciplinaires et faute d’avoir une clarification des moyens”, explique le doyen des doyens, la Conférence nationale enverra cette semaine une lettre aux ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour leur demander des détails et des explications “À quelques jours de l'ouverture du site Parcoursup, vendredi 20 décembre, plus de la moitié des 37 facultés de médecine n'ont pas validé leurs nouvelles formations pour le cursus médecine”, relève Europe 1. “Ca leur paraît clair à eux, mais visiblement ce n’est pas clair pour le terrain. Au pire, ou au mieux, c’est un défaut de communication”, estime Jean Sibilia. Des questions sur la réforme du deuxième et troisième cycle Le manque de clarté sur la réforme de la Paces n’est pas le seul objet de cette lettre. Le réforme du deuxième cycle (avec la suppression des ECNi) et du troisième cycle (avec la mise en place du “Big Matching”) les inquiètent également.
“On n’a, par exemple, aucune visibilité sur quand sera publiée la liste des systèmes de connaissance ni sur sur les choix qui seront faits pour le référentiel de compétence et son évaluation. On ne sait pas non plus pour le Big Matching comment tout ceci sera organisé et avec quelle plateforme”, s’agace le doyen qui espère également voir les textes de la réforme sortir rapidement. “Ils seront peut-être examinés à la fin de la semaine.” “La difficulté c’est qu’en ce moment, tout se mélange entre les réformes du premier, deuxième et troisième cycle, ajoute-t-il. Il nous faut des réponses car de notre côté aussi, nous recevons beaucoup de messages.”
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