En théorie, depuis 2011, les internes ne doivent pas travailler plus de 48 heures par semaine. En pratique, 74% d'entre eux continuent d'accumuler les heures sup'. L'Intersyndicat national des internes (Isni) demande à ce qu'elles soient rémunérées.
"Tout travail mérite rémunération !", clame l'Isni dans un communiqué daté du 16 octobre. Las du non-respect de la réglementation sur le temps de travail des internes, le syndicat propose une solution au gouvernement : frapper les établissements au porte-monnaie, en étendant aux internes le système de temps de travail additionnel (TTA) des praticiens. "Par un levier financier sous-jacent à sa mise en place, la TTA conduira à une diminution des heures supplémentaires faites par les internes", estime l'Isni. Le syndicat rappelle ainsi que, d'après la récente enquête nationale sur la santé mentale des étudiants en médecine, seuls 26% des internes déclarent travailler au maximum 48 heures par semaine ; 40% d'entre eux travaillent entre 48 et 60 heures, 27% entre 61 et 80 heures et 5% plus de 80 heures.
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