La Société française de dermatologie (SFD) a mené une grande enquête auprès de 4.010 jeunes de 18 à 25 ans au cours de l’année 2021 afin d'identifier l'impact de la crise Covid sur leur peau. Leur ressenti sur la survenue et/ou sur l'aggravation de dermatoses aiguës ou chroniques a été évalué ainsi que le lien avec la crise sanitaire et les conditions de vie imposées par celle-ci. Les résultats ont été présenté lors des récentes Journées dermatologiques de Paris (30 novembre - 4 décembre 2021).
Près de la moitié des 18-25 ans (48%) ont déclaré l’apparition ou l’aggravation d’une dermatose pendant la crise sanitaire. L'acné et la chute de cheveux ont été les problèmes cutanés les plus fréquemment rapportés. L’enquête a également révélé une modification de la qualité de vie des personnes concernées. Le score de qualité de vie (EQ5D) a chuté de façon importante chez ceux déclarant l'aggravation (64,7%) et ceux déclarant l'apparition (68,8%) d’une dermatose par rapport aux 18-25 ans ne déclarant pas de dermatose (77,1 %) pendant la crise.
Selon les participants, le stress, l'anxiété, l'état dépressif et l'isolement imposés par la crise sanitaire seraient largement impliqués dans la survenue ou l’aggravation de leurs troubles cutanés. Les 18-25 ans déclarant une dermatose sont plus nombreux (49%) à ressentir le besoin d'un soutien psychologique que la population ne déclarant pas de dermatose (27%). Enfin, il a été observé que le taux de rupture du cursus des études est supérieur chez les jeunes interrogés ayant déclaré l’apparition ou l’aggravation d’une dermatose pendant la crise (52,5%) versus ceux n’en ayant pas déclaré (37%).
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus