Une équipe française de l’Hôpital Avicenne à Bobigny et de l’Hôpital Lariboisière à Paris a voulu vérifier sur un nombre plus important de patientes diabétiques de type 1 les excursions du glucose interstitiel mesurées par surveillance continue du glucose dans le cadre d’une étude observationnelle où 24 femmes diabétiques de type 1 ayant des cycles menstruels spontanés ont été analysées à l’occasion de 5 périodes de 3 jours : phase folliculaire précoce (PFP), milieu de phase folliculaire (MPF), phase péri-ovulatoire (PPO), milieu de phase lutéale (MPL) et phase lutéale tardive (PLT). Le temps passé dans la cible a diminué au cours du cycle en fonction des phases consécutives : 61 ± 18 % (PFP), 59 ± 18 % (MPF), 59 ± 20 % (PPO),57 ± 18% (MPL) et 55 ± 20 % (PLT); p = 0.02. Le modèle mixte linéaire met en évidence une diminution du temps passé dans la cible en milieu de phase lutéale (p = 0.03) et en fin de phase lutéale (p < 0.001) en comparaison avec la phase folliculaire précoce. Le temps passé au-dessus de la cible était significativement supérieur au cours de la phase lutéale tardive en comparaison de la phase folliculaire précoce (p = 0.003). Le temps sous la cible était significativement supérieur en milieu de phase folliculaire en comparaison du début de la phase folliculaire. En conclusion, chez la plupart des patientes de cette étude, les taux de glucose augmentent de manière linéaire tout au long du cycle menstruel atteignant un maximum en fin de phase lutéale. Une diminution nette est observée pour la plupart des participantes au début du saignement menstruel. Il faut en tenir compte dans la prise en charge quotidienne des patientes diabétiques de type 1 afin d’éviter des hypoglycémies.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus