Elle a réalisé une nouvelle revue systématique ainsi qu’une méta-analyse qui a porté sur 64 essais regroupant 18.931 patients. "A la lumière de cette méta-analyse, un débat scientifique a pu être tranché", affirme la HAS. Le groupe de travail a tout d’abord établi que, même en cas de résultats divergents entre deux tests RT-PCR, un salivaire et un nasopharyngé (un positif et un négatif), dorénavant, on considère que la personne est infectée. Il n’est donc plus nécessaire de contrôler les tests positifs obtenus par test EasyCov. En outre, avec cette nouvelle convention, le résultat de l’étude menée par la HAS montre que, la perte de sensibilité des tests salivaires n’est que de 2 à 11% par rapport aux tests nasopharyngés ; et ce, que ce soit en population symptomatique et asymptomatique. "Cette perte de sensibilité reste toutefois acceptable et conforme aux exigences de performance clinique établies par la HAS, y compris pour les patients asymptomatiques." Les experts soulignent cependant "d’importants problèmes d’hétérogénéités de ces tests". Au vu de ces données, un avis sur les conditions de réalisation de ces tests, leurs indications et leur place dans la stratégie de prise en charge de l’infection à Sars-CoV-2 devrait être publié prochainement.
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