Le test salivaire EasyCov remboursé par la Sécurité sociale

08/01/2021 Par Marielle Ammouche
Infectiologie

Le test diagnostique salivaire pour le Covid-19 EasyCov est désormais remboursable par la Sécurité sociale, ont annoncé mercredi les sociétés françaises Skillcell et Vogo, qui ont créé le test en coopération avec le CNRS. Moins désagréable à subir et plus facile à mettre en oeuvre que les tests demandant un prélèvement par le nez, ce type de test salivaire pourrait jouer un rôle important pour mieux combattre l'épidémie de Covid. Ce test moléculaire donne un résultat en 40 minutes. Il fonctionne par l'ajout de réactifs au prélèvement salivaire et par son chauffage en deux phases distinctes. La couleur de l'échantillon après ces traitements indique la présence ou non du coronavirus: orange, le test est négatif, jaune il est positif. Selon les études faites par Skillcell, le test a une spécificité de 99%, et une sensibilité de 86%. Le 28 novembre, la Haute Autorité de la santé (HAS) avait recommandé l'utilisation et le remboursement du test EasyCov "chez les personnes symptomatiques pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est impossible ou difficilement réalisable". Selon ses concepteurs, EasyCov va particulièrement cibler les "personnes âgées en ou en situation de handicap accueillies dans les Ehpad ou les maisons de santé", les jeunes enfants, ou encore les "sportifs dont les pratiques imposent une répétitivité forte des dépistages". EasyCov vise également les marchés "des transports" - pour organiser des tests des passagers avant de monter dans un avion par exemple - "les hôpitaux, l'évènementiel, les entreprises ou le tourisme", selon le communiqué. SkillCell a les moyens de fournir rapidement "50 000 tests par jour" et a "des plans qui peuvent être mis en place en 4 à 6 semaines pour doubler voire tripler la production", a indiqué à l'AFP Alexandra Prieux, directrice générale de Skillcell. Skillcell est une petite entreprise créée en 2017 par le groupe diversifié français Alcen dans le cadre d'un partenariat avec le CNRS, pour produire des tests rapides et de terrain dans le domaine de la santé, de l'alimentation ou de l'environnement. Vogo, qui a conçu l'infrastructure numérique du test, est une entreprise montpelliéraine spécialisée dans la gestion des flux vidéos dans les enceintes sportives (distributions de contenus multicaméras sur les smartphones des spectateurs, solutions pour l'arbitrage vidéo...). Vogo a notamment mis au point l'application qui permet de gérer l'identification des échantillons pendant les tests et la diffusion des résultats aux personnes concernées.

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

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Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

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