Afin d’évaluer le risque de passage aux urgences ou d’hospitalisation pour hypoglycémie dans la population des patients âgés de plus de 65 ans, ne vivant pas en institution, ayant un diabète de type 2 et qui ont démarré un traitement par insuline de longue durée d’action ou par insuline NPH en vie réelle, une équipe américaine a évalué une cohorte rétrospective de patients bénéficiaires de l’assurance MEDICARE âgés de plus de 65 ans. Ils ont étudié ceux chez qui avait été démarré un traitement par insuline glargine (n = 407 018), par insuline detemir (n = 141 588) ou par insuline NPH (n = 26 402) entre janvier 2007 et juillet 2019. L’âge moyen des patients était de 74.9 ± 6.7 ans et 53 % étaient des femmes.
L’initiation de la glargine et de la detemir était associée à une réduction du risque d’hypoglycémie en comparaison de l’utilisation de la NPH puisque le hazard ratio pour la glargine versus la NPH était de 0.71 (IC 95 % = 0.63 – 0.80) et le hazard ratio pour la detemir versus la NPH était de 0.72 (0.63 – 0.82). Les hazards ratios étaient similaires pour l’analyse des événements récurrents. La « protection » du risque d’hypoglycémies associée aux analogues de l’insuline à longue durée d’action par rapport à la NPH variait en fonction de l’âge mais disparaissait en cas d’utilisation d’insuline au moment des repas.
En conclusion, dans cette étude de cohorte, l’initiation d’analogues de longue durée d’action est associée à une réduction du risque d’hypoglycémies justifiant un passage aux urgences ou une hospitalisation en comparaison de l’utilisation d’insuline NPH chez les sujets âgés diabétiques de type 2 dans le programme MEDICARE.
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