L’étude a porté sur les patients adultes sans troubles visuels et dont la rétinopathie diabétique avait été récemment diagnostiquée (entre janvier 2013 et le 31 décembre 2017) et dont les données étaient entrées dans le registre IRIS de l’Académie Américaine de Recherche en Ophtalmologie. La sévérité de la rétinopathie diabétique au diagnostic était considérée comme faible non proliférante, modérée non proliférante, sévère non proliférante ou proliférante. Parmi les 53 535 yeux examinés avec un suivi moyen de 666 jours, 678 (1.3 %) ont développé une cécité. Les yeux ayant une rétinopathie diabétique proliférante au moment du diagnostic représentaient 10.5 % des yeux analysés mais 26.5 % (180 des 678) des yeux qui ont développé une cécité. L’analyse par Kaplan-Meier a révélé que des yeux ayant une rétinopathie diabétique non proliférante modérée avaient un risque 2.6 fois plus élevé de développer une cécité après 2 ans du diagnostic de la rétinopathie diabétique en comparaison des yeux ayant une rétinopathie diabétique faible au moment du diagnostic. Pour les rétinopathies diabétiques non proliférantes sévères, ce risque était de 3.6 fois supérieur et pour les rétinopathies diabétiques proliférantes de 4 fois supérieur. Le risque de développer une cécité pour un œil qui au diagnostic avait une rétinopathie diabétique proliférante était de 2.26 (IC 95 % 2.09-2.45) en comparaison d’une rétinopathie diabétique non proliférante faible. Dans cette étude de Registre de Population en Ophtalmologie, à propos d’œils ayant une bonne vision au moment diagnostic de rétinopathie, la sévérité de la rétinopathie diabétique au moment du premier diagnostic est un facteur de risque de développer une cécité.
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