Globalement, 31 études ont été incluses. Cette méta-analyse apporte des arguments de certitude modérée qu’en comparaison d’une activité physique de niveau faible, une activité physique de niveau élevé est inversement associée à l’incidence des maladies cardiovasculaires (rapport de risque = 0.84 ; IC 95 % = 0.77 à 0.92 ; n = 7), à la mortalité cardiovasculaire (rapport de risque = 0.62 ; 0.55 à 0.69 ; n = 11) et aux complications microvasculaires (rapport de risque = 0.76 ; 0.67 à 0.86 ; n = 8). La méta-analyse des doses-réponses montre que l’activité physique est associée à une réduction du risque de complication liée au diabète même à de faibles niveaux. Pour les autres complications, une association similaire est observée mais le degré de certitude est faible ou très faible. Bien évidemment les limitations de ces études sont liées aux facteurs confondants et à la mauvaise classification de l’exposition. Quoiqu’il en soit, l’activité physique, même inférieure au niveau recommandé, semble bien associée à une réduction de l’incidence des complications à long terme du diabète.
La sélection de la rédaction
Approuvez-vous la proposition de l'Assurance maladie de dérembourser les prescriptions des médecins déconventionnés ?
A Rilgt
Non
Contre, mais il faut bien avouer que la caisse crée au fond des armes et leviers de pression en faveur des médecins en cas de déco... Lire plus