Le syndrome des ovaires polykystiques est souvent associé à une insulinorésistance et à une obésité. On dispose de peu de données prospectives de population concernant le développement d’un diabète de type 2 chez les femmes ayant un SOPK 2, de même qu’on connaît mal s’il est possible d’en prédire la survenue.
Le suivi médian était de 11.1 (intervalle inter-quartile = 6.9 - 16 ans). Le hazard ratio de développer un diabète de type 2 dans la cohorte SOPK du Danemark était de 4 (IC 95 % = 3.7 à 4.3, p < 0.01). Le taux total de survenue d’un diabète de type 2 était de 8 pour 1000 personnes/année dans la population SOPK du Danemark en comparaison de 2 pour 1000 personnes/année chez les témoins (p < 0.001). L’âge médian au diagnostic de diabète de type 2 était de 31 (26 à 37) ans dans l’étude SOPK du Danemark versus 35 (27 à 44) ans chez les témoins (p < 0.001). En analyse de régression multiple, l’IMC, l’hémoglobine glyquée, la glycémie à jeun, la glycémie 2 heures après glucose, l’index HOMA d’insulinorésistance et les triglycérides étaient associés de manière positive au développement d’un diabète de type 2 alors qu’un nombre élevé de naissances était associé de manière négative au développement d’un diabète de type 2. En conclusion, le taux de survenue d’un diabète de type 2 est supérieur chez les femmes ayant un SOPK en comparaison des témoins et le diabète de type 2 est diagnostiqué à un âge plus jeune.
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