Plusieurs études rapportant des cas chez des enfants présentant des convulsions, et d’autres données observationnelles, laissaient supposer que le VRS peut entrainer des atteintes du système nerveux et être responsable de séquelle neurologiques.
C’est pourquoi les auteurs de cette étude ont analysé des cultures microphysiologiques de neurones périphériques 3D, ainsi que des macrophages et des cellules dendritiques qui avaient été infectés par le VRS. Et ce, dans deux circonstances selon l’importance de la charge virale.
Ils ont alors mis en évidence que, même avec une infection de faible niveau, une atteinte des neurones est possible ; elle est alors transitoire. Dans ce cas, elle implique principalement des macrophages et induit une libération modérée de chimiokines. L'infection avec des charges virales plus élevées apparait, en revanche, persistante. Elle touche les cellules neuronales ainsi que les monocytes et induit une "libération robuste de chimiokines suivie d'une neurotoxicité progressive", détaillent les auteurs.
En outre, le VRS est apparu capable d’infecter, dans les cultures de moelle épinière, les cellules dendritiques jusqu’à 30 jours après l’inoculation, mais pas les neurones.
"Cette étude suggère que le VRS peut perturber la fonction neuronale directement par l'infection des neurones périphériques et indirectement par l'infection des monocytes résidents, et que les chimiokines inflammatoires interviennent probablement dans les deux mécanismes", concluent les chercheurs.
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