C’est ainsi que dans le cadre de l’étude Type 1 Diabetes Intelligence Study Group, une équipe internationale a tenté d’identifier les stratégies les plus efficaces pour dépister par les auto-anticorps anti-cellules d’îlots les enfants de moins de 15 ans susceptibles de développer un diabète de type 1. Les données de 5 études de cohorte prospectives provenant de Finlande (DIPP), d’Allemagne (BABYDIAB), de Suède (DiPiS) et des Etats-Unis (DAISY et DEW-IT) ont été combinées et harmonisées dans la cohorte Type 1 Diabetes Intelligence (T1DI). 24 462 enfants à haut risque de diabète ont été enrôlés avant l’âge de 2 ans et suivis sur les auto-anticorps anti-cellules d’îlots et la survenue d’un diabète de type 1 jusqu’à l’âge de 15 ans. Les auto-anticorps anti-cellules d’îlots comprenaient les anticorps anti-GAD, anti-IA2 et anti-insuline. Sur 24 662 participants enrôlés dans cette cohorte, 6 722 ont été suivis jusqu’à l’âge de 15 ans ou jusqu’à la survenue d’un diabète de type 1. Le diabète de type 1 est apparu avant l’âge de 15 ans chez 672 enfants mais ne s’est pas développé chez 6 050 enfants. Les âges optimaux de dépistage au cours de l’enfance étaient l’âge de 2 ans et l’âge de 6 ans, donnant une sensibilité de 82 % (IC 95 % = 79-86 %) et une valeur prédictive positive de 79 % (75-80) pour prédire la survenue d’un diabète à l’âge de 15 ans en fonction de la mesure des anticorps. La positivité des auto-anticorps était prédictive d’un diagnostic de diabète dans les 2 à 6 ans lorsque le test était fait à l’âge de 2 ans et dans les 6 à 15 ans lorsque le test était fait à l’âge de 6 ans. Les auto-anticorps apparaissaient habituellement avant l’âge de 6 ans même chez les enfants dont le diagnostic de diabète était fait beaucoup plus tard dans l’enfance. En conclusion, un dépistage initial à la recherche d’auto-anticorps anti-cellules d’îlots à 2 âges (l’âge de 2 ans et l’âge de 6 ans) est très sensible et efficace mais peut nécessiter des ajustements par pays sur la base de caractéristiques de populations spécifiques.
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