19 899 participants (12 113 femmes et 7 786 hommes) âgés de 20 à 91 ans ont été suivis tous les 2 ans entre décembre 1999 et février 2014 en analysant leur consommation alimentaire et de boissons, classée en fonction du degré de transformation dans la classification NOVA. L’évaluation se faisait par un questionnaire alimentaire portant sur 136 items alimentaires. 335 décès sont survenus au cours des 200 432 personnes/année de suivi. Les participants dans le quartile supérieur (consommation élevée) d’aliments ultra-transformés avaient un risque supérieur de mortalité globale en comparaison de ceux du quartile inférieur : le hazard ratio ajusté est de 1.62 ; IC 95 % = 1.13 à 2.33 avec une relation dose-réponse significative (p pour la tendance linéaire = 0.005). Pour chaque prise supplémentaire d’aliments ultra-transformés, la mortalité globale augmentait de 18 % (hazard ratio ajusté = 1.18 ; IC 95 % = 1.05 à 1.33). Comme l’étude NutriNet Santé, l’étude SUN confirme donc les liens entre la mortalité et la consommation d’aliments ultra-transformés. Une consommation supérieure d’aliments ultra-transformés (> 4 fois/jour) est associée de manière indépendante à une augmentation de 62 % de la mortalité globale. Pour chaque consommation quotidienne d’aliments ultra-transformés la mortalité globale augmente de 18 %.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus