Maladie rénale chronique : beaucoup de malades s’ignorent
A l’occasion de la Semaine de prévention des maladies rénales, les biologistes du réseau Biogroup se sont mobilisés. Ils ont ainsi proposé le 11 mars dernier un dépistage national gratuit au sein des 900 laboratoires du réseau, via un dosage de la créatinine sanguine et un calcul du DFG.
L’objectif était de sensibiliser massivement à cette pathologie mal connue, de dépister de nouveaux patients, mais aussi d’identifier les patients à risque, hypertendus ou diabétiques non dépistés. La campagne s’accompagnait d’une information du grand public sur ces maladies.
Au total, près de 25.000 patients ont participé à cette opération. Parmi eux, 1.043 patients (4,2% du total) ont découvert qu’ils présentaient une altération de leur fonction rénale, alors qu’ils n’en avaient pas connaissance. 73% des patients ayant un DFG bas (30-60) et 33% de ceux ayant un DFG anormalement bas (DFG <30) n’avaient pas connaissance de la maladie.
Des disparités régionales ont été mises en évidence. Ainsi, c’est dans les régions Grand-Est (9,3% des patients analysés), Hauts-de-France (9,1%), et Corse (9,0%), que l’on observait le plus de patients avec DFG≤60.
Biogroup rappelle l’importance de la maladie rénale chronique qui concerne 1 personne sur 10 en France, et environ 90.000 personnes en traitement de suppléance (hémodialyse, transplantation ou greffe), en augmentation moyenne de 4% par an. L’enjeu actuel est la prise en charge précoce car actuellement plus d’un tiers des patients a été pris en charge en urgence. "Pourtant, cette maladie est facilement dépistable et maîtrisable, de nouveaux traitements et des prises en charge existent et sont efficaces", souligne le groupe dans son communiqué.
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