Comme les mutations avec une perte de fonction du gène de PCSK9, les inhibiteurs de PCSK9 pourraient potentiellement favoriser l’apparition d’un diabète. Une méta-analyse des essais randomisés de phase 2/3 évaluant l’utilisation d’inhibiteurs de PCSK9 versus le placebo au cours de l’hypercholestérolémie a permis de calculer les risques relatifs de diabète en comparaison avec d’autres hypocholestérolémiants comme les statines ou l’ézétimibe ou encore le placebo.
68 123 participants appartenant à 20 essais randomisés contrôlés, avec un suivi médian de 78 semaines ont été inclus. Les inhibiteurs de PCSK9 ont augmenté la glycémie (différence moyenne pondérée 0,18 g/l (IC 95 % = 0.91-2.68 ; p < 0.001) et l’hémoglobine glyquée (0,032 % ; 0.011-0.05 ; p < 0.001) en comparaison du placebo. Cet effet n’était pas suffisant pour augmenter l’incidence du diabète (risque relatif = 1.04 ; 0.96-1.13 ; p = 0.427). Les analyses en méta régression ont indiqué une association entre l’augmentation du risque de diabète et la puissance et la durée du traitement par inhibiteurs de PCSK9. En conclusion, à court terme, les traitements par inhibiteurs de PCSK9 favorisent une petite mais significative augmentation de la glycémie et de l’hémoglobine glyquée sans augmenter le pourcentage de sujets développant un diabète.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus