Les faits remontent au 5 décembre 2014. Ce jour-là, un anesthésiste-réanimateur de la clinique Saint-Germain de Brive (Corrèze) est appelé pour l’anesthésie d’un enfant de deux ans, opéré pour une circoncision. Mais le garçon réagit mal et, au cours de l’intervention, fait un arrêt. Il termine en réanimation cardiaque et gardera d’importantes séquelles neurologiques, devenu polyhandicapé. Dix mois plus tard, l’enfant décède.
D’après La Montagne, il est reproché par le juge d’instruction au médecin de ne pas avoir été présent au bloc opératoire au moment de son arrêt cardiaque. Un argument réfuté par son avocat, qui assure qu’il était au bloc voisin, “comme cela se fait normalement”. “Il est intervenu tout de suite et a réalisé un massage cardiaque et réanimé le patient. Cela a été fait dans les règles.” Le juge d’instruction, lui, a décidé de mettre le praticien en examen pour homicide involontaire.
Après l'angine et la cystite, faut-il autoriser les pharmaciens à prendre en charge davantage de pathologies "simples"?

François Pl
Non
Petit extrait d'une interview du Dr C. Recchia : "avoir une angine en hiver est presque devenu… banal. Pourtant, comme l’explique... Lire plus
Selon l’avocat de la famille victime, un rapport d’expertise rendu suite à l’enquête met en avant “plusieurs négligences”. Le médecin sera jugé jeudi 9 septembre.
[avec La Montagne]
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