“Le SML appelle les médecins à résister", fait savoir le syndicat, dans un communiqué. En colère contre le nouveau statut des “pharmaciens correspondants", qui pourront désormais renouveler certaines ordonnances plus facilement et adapter la posologie d’un traitement à condition d’adhérer à une structure d’exercice coordonné, le SML rappelle qu’un “pharmacien ne saurait remplacer un médecin”.
"Le SML juge cette situation extrêmement grave et emblématique des dérives du Gouvernement, qui confond coordination des soins et transfert de compétences”, estime le syndicat. A ses yeux, une telle décision implique une limitation de l’accès des patients chroniques à leur médecin traitant.
En réaction, le SML appelle tous les médecins libéraux à "entrer en résistance” en inscrivant systématiquement la mention “ordonnance non modifiable” sur leurs prescriptions. “Il est du devoir des médecins libéraux d’agir ainsi afin de protéger l’intérêt de leurs patients chroniques, et au-delà l’avenir de la profession”, estime ainsi le SML.
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