Le 1er mai, le C devient G(S) à 25 euros : le point sur ce qui change

29/04/2017 Par Catherine le Borgne

La convention médicale de 2016 prévoit plusieurs étapes de revalorisation tarifaire, à commencer par la plus symbolique d'entre elles, celle du tarif de la consultation, qui, le 1er mai,  passera de 23 à 25 euros et change de nom puisque la nouvelle lettre-clef troque le C contre le G. Ce sera la fin d'un très long combat tarifaire pour les médecins généralistes.

A compter du 1er mai, le C à 23 euros se transforme en G(S) à 25 euros, logiquement la visite devient VG(S) + MD (majoration de déplacement) à 35 euros. Par ailleurs, les consultations de tous les enfants de leur naissance à la veille de leur 6ème anniversaire, passeront à G(S) + MEG (majoration enfant généraliste), soit 30 euros. Pour la cotation des trois visites obligatoires du 8ème, des 9ème et 24ème mois, un nouvel acte est créé, soit le COE (bien remplir le CERFA, signale Les Généralistes de la CSMF, dans un communiqué). Le même syndicat rappelle aux médecins généralistes qu'ils ne doivent pas omettre de se déclarer en tant que médecin traitant de tous leurs patients de moins de 16 ans. Autre nouveauté, le C ALD disparaît. Signataire de la convention, MG France se réjouit que, le 1er mai, "la contestation tarifaire lancée par MG France en mars 2015" ait abouti à "une victoire pour la médecine générale". Le syndicat signale que cette revalorisation obtenue de haute lutte (avec une utilisation "modérée" du DE à hauteur de 8,5 % signale-t-il), n'est qu'une "étape : la prochaine sera d'obtenir la même rémunération moyenne que les autres spécialités en supprimant le différentiel de 30 % en défaveur de la médecine générale". "Après 10 ans de maltraitance conventionnelle, une nouvelle période s'ouvre avec la convention signée en août 2016", se félicite le syndicat qui demande à l'assurance maladie, de "privilégier désormais le dialogue à la contrainte".

Approuvez-vous la proposition de l'Assurance maladie de dérembourser les prescriptions des médecins déconventionnés ?

Michel Lemariey-Barraud

Michel Lemariey-Barraud

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La vraie question est de savoir si on veut assurer correctement les usagers, ou asservir durablement les médecins. La CNAM, organi... Lire plus

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