Patiente "ressuscitée" : "il ne faut pas que les gens doutent des médecins du Samu", rassure Pelloux
Pour l'urgentiste, le cas de cette femme de 49 ans déclarée morte alors qu'elle ne l'était pas est "extrêmement rare". Le médecin du Samu qui a signé le certificat de décès fait l'objet d'une enquête.
La semaine dernière, une femme souffrant d'anorexie sévère, retrouvée inanimée à son domicile, a été déclarée morte par le médecin du Samu de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Une heure plus tard, des policiers constatent qu'elle respire encore et procèdent à un massage cardiaque. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a ouvert une enquête interne pour savoir ce qui a pu se passer.
"On est très vigilants"
Pour l'urgentiste Patrick Pelloux, interrogé par 20 minutes, les "cas où la personne 'ressuscite' sont extrêmement rares" et peuvent s'expliquer par une fréquence cardiaque "tellement basse qu'on peut passer à côté". Un phénomène qui peut s'observer en cas d'hypothermie ou d'intoxication. Le médecin qui signe le certificat de décès doit auparavant réaliser un examen clinique et peut même faire un électrocardiogramme pour vérifier que le cœur ne bat plus. "On est très vigilants, et ce genre d’affaire nous permet de rester très humbles par rapport à notre métier. Pour autant, il ne faut pas que les gens doutent des capacités et des compétences des médecins du SAMU", insiste Patrick Pelloux. "Ce n'est pas facile de réanimer des personnes qui ont une pathologie lourde." [avec 20minutes.fr et Leparisien.fr]
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