L’échantillon a porté sur 33 795 sujets, d’âge moyen 10.7 ans avec pratiquement autant de filles que de garçons. Entre 1999 et 2018, le pourcentage estimé de la consommation énergétique totale provenant des aliments ultra-transformés a augmenté, passant de 61.4 % à 67 % (différence de 5.6 % ; IC 95 % = 3.5 à 7.7 % ; p < 0.001 pour la tendance) alors que le pourcentage de la consommation énergétique totale provenant de la consommation des aliments non transformés ou transformés de manière minime a diminué, passant de 28.8 % à 23.5 % (différence -5.3 % ; -7.5 à -3.2 % ; p < 0.001). Parmi les sous-groupes d’aliments ultra transformés, le pourcentage estimé de l’énergie provenant de la consommation de plats mixtes prêts à réchauffer ou prêts à consommer a augmenté, passant de 2.2 à 11.2 % (différence de 8.9 % ; 7.7 à 10.2) et celui de la consommation de snacks sucrés et de confiseries a augmenté, passant de 10.7 à 12.9 % (différence de 2.3 % ; 1 à 3.6 %). En revanche, le pourcentage estimé d’énergie provenant des boissons sucrées a diminué, passant de 10.8 à 5.3 % (différence : -5.5 % ; -6.5 à -4.5 %) de même que celui provenant des graisses transformées, des condiments et des sauces, passant de 7.1 à 4 %, soit une différence de -3.1 % (-3.7 à 2.6 % ; p < 0.05). Il y avait une augmentation significativement plus importante du pourcentage estimé de l’énergie provenant de la consommation des aliments ultra-transformés chez les jeunes Noirs non hispaniques, passant de 62.2 % à 72.5 % (différence 10.3 % ; 6.8 à 13.8 %) et chez les jeunes Hispaniques, passant de 55.8 à 63.5 % (différence 7.6 % ; 4.4 à 10.9 %). Cette augmentation était plus importante que chez les jeunes Blancs non Hispaniques (augmentation de 63 à 68.6 % ; différence 5.2 % ; 2.1 à 8.3 ; p = 0.04). En conclusion, la consommation énergétique provenant des aliments ultra-transformés a augmenté chez les jeunes Américains et continue à constituer la majorité de leur consommation énergétique totale.
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