Parlons peu, parlons e-santé
Les médecins peuvent-ils aujourd’hui se passer des outils numériques ? Entre les téléconsultations, les thérapies digitales, ou encore le carnet de santé numérique, l’e-santé est en plein essor et promet de grandes avancées aux soignants comme aux patients. Mais face à toutes ces nouveautés, il y a de quoi se sentir perdu, voire inquiet. Avec Franck Le Meur, président-fondateur de Techtomed, nous vous aidons à y voir plus clair.
Prologue
Ça ne vous aura pas échappé : le numérique fait désormais partie de notre quotidien, et il s’est même fait une place dans notre système de santé. Entre les applications de prévention, le carnet de santé numérique, les thérapies numériques ou même les salles d’attente connectées, chaque étape du parcours de soin se digitalise. Un processus amorcé dans les années 70, que la crise du Covid n’a fait qu’accélérer.
Aujourd’hui, l'e-santé promet de belles avancées aux médecins comme aux patients, avec, entre autres, un désengorgement des hôpitaux, des diagnostics plus fiables, un suivi rapproché des malades et de meilleures conditions d’exercice pour les soignants. Mais l’accélération des innovations numériques en santé peut faire peur et suscite de nombreuses questions quant à la protection des données de santé, la relation médecin-patient ou encore l’accès aux technologies.
Pour rassurer les Français et éviter les dérives, un cadre réglementaire, éthique et déontologique semble indispensable.
Tous ces thèmes, nous les aborderons dans Parlons peu, parlons e-santé, le tout nouveau podcast d’Egora réalisé en collaboration avec Techtomed.
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Avec la participation de : Louise Claereboudt, Mathilde Gendron, Chloé Subileau et Béatrice Maurel
Produit par : Egora
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Sons additionnels : Joseph Sardin – LaSonotheque.org
Vignette : Justine Maurel
Episode 1 - L'IA générative
Ces derniers temps, il n’y a pas une semaine sans que l’on entende parler d’intelligence artificielle et notamment d’IA génératives. ChatGPT, Dall-e, MidJourney… : ces systèmes sont capables de produire du texte, des images ou des vidéos sur simples requêtes en langage courant. Dans le monde médical aussi, ce genre de technologies commence à faire son trou.
De plus en plus perfectionnées, les IA génératives impressionnent. Pour certains, elles pourraient même révolutionner la médecine. Amélioration de la prise de décision clinique, prédiction des risques de pandémie, réduction des tâches administratives des médecins, soins de plus en plus personnalisés : les perspectives sont nombreuses.
Mais ces technologies ne sont pas infaillibles, loin de là. Leur utilisation dans le domaine de la santé pose de nombreuses questions quant à la confidentialité des données ou l’exactitude des informations fournies par les machines.
On en parle aujourd’hui dans le premier épisode de Parlons peu, parlons e-santé.
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Extraits de reportage :
Intelligence artificielle : Chat GPT, plus fort que les médecins ? par Anthony Morel, RMC/BFMTV ; Peut-on poser un diagnostic avec Chat GPT ? Ce médecin a mené l'expérience, ses résultats sont étonnants, par Justine Roldan Perez et Gaetan Zanchetta, RTL info
Sons additionnels : Joseph Sardin – LaSonotheque.org
Vignette : Justine Maurel
Episode 2 : La télémédecine
Quand on parle de télémédecine, on pense tout de suite aux téléconsultations. Banalisées par la crise du Covid, elles font désormais partie du quotidien des Français. Elles représentent aujourd’hui près de 4% de l’ensemble des consultations médicales, soit environ un million de rendez-vous mensuels remboursés.
Mais la télémédecine, c’est aussi la télésurveillance, qui permet à un professionnel de santé d’interpréter des données à distance pour le suivi médical d’un patient, et la télé-expertise, dont les médecins se servent pour solliciter l’avis d’un ou plusieurs confrères, toujours à distance.
Ces actes de télémédecine sont souvent présentés comme des outils de facilitation de l’accès aux soins. Ils permettraient d’assurer un meilleur suivi des patients, notamment dans les zones sous-dotées en professionnels de santé, de réduire leurs déplacements et le temps passé en salle d’attente, d’obtenir des conseils médicaux plus rapidement et de désencombrer les urgences.
Ils intéressent même les sociétés privées qui investissent de plus en plus dans le secteur. Vous avez forcément remarqué ces cabines de téléconsultation qui fleurissent dans les pharmacies, les supermarchés et même bientôt les gares.
Mais alors dans ce contexte, comment éviter les dérives ? Quelles sont les limites de la télémédecine ? Est-ce vraiment LA solution à la désertification médicale ? Transformera-t-elle la pratique de la médecine ?
On en parle dans le deuxième épisode de Parlons peu, parlons e-santé.
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
Episode 3 : Les thérapies digitales
Se servir de son smartphone pour traiter son insomnie ou soulager ses douleurs chroniques ? L’idée semble fantaisiste mais aujourd’hui c’est pourtant possible grâce aux thérapies digitales. Aussi connues sous le nom de DTx, ces traitements scientifiques utilisent des outils et supports numériques, comme des applications mobiles par exemple, pour aider les patients à prévenir, gérer ou contrôler une pathologie. Elles peuvent être utilisées indépendamment ou en complément d’une thérapie classique et se concentrent généralement sur les maladies chroniques, cardiovasculaires ou encore la santé mentale.
Aux Etats-Unis et en Allemagne, ces nouveaux outils se sont déjà fait une place dans l’écosystème de la santé. En revanche en France, leur utilisation reste encore marginale. Selon une étude réalisée par le groupe Vidal en 2022, 46% des médecins ne connaissent pas les DTx et seulement 9% déclarent en avoir bénéficié ou prescrit à leurs patients.
Alors quels sont les avantages de ces thérapies digitales ?
Comment les intégrer dans le parcours de soin ?
Comment être sûr qu’elles sont sans danger pour les patients ?
On en discute aujourd’hui dans Parlons peu, parlons e-santé !
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Hébergé par : Saooti
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
Episode 4 : La médecine prédictive
Evaluer la probabilité d’apparition d’une maladie pour mieux la prévenir. C’est l’une des promesses de la médecine prédictive.
Cette nouvelle approche de la médecine se base sur l’analyse des données de santé d’un patient récoltées grâce à des tests génétiques par exemple, ou lors de bilans de santé. Elle s’est fortement développée ces dernières années, notamment grâce aux progrès technologiques de l’intelligence artificielle qui permet de traiter une grande quantité d’informations plus rapidement et plus précisément qu’un être humain.
Pour beaucoup, la médecine prédictive est une véritable révolution : elle pourrait permettre de freiner l’évolution de certaines pathologies en mettant en place des traitements personnalisés, de limiter l’errance diagnostique ou encore de réduire les dépenses de santé.
Mais est-ce que l’on peut tout prédire grâce aux données de santé ?
Quelles sont les limites de la médecine prédictive ?
Est-elle sans danger ?
On en discute aujourd’hui dans Parlons peu, parlons e-santé !
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Hébergé par : Saooti
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
Episode 5 : Le médecin augmenté
Les médecins peuvent-ils aujourd’hui se passer des nouvelles technologies ?
Dossier patient informatisé, logiciels de prise de rendez-vous en ligne, plateformes de téléconsultation… : les principaux outils numériques sont utilisés par 80% des généralistes de moins de 50 ans, selon une étude de la Dress menée en 2020.
Pensés pour optimiser le diagnostic et la prise en charge du patient, ils viennent en quelque sorte augmenter l’exercice du médecin depuis plusieurs décennies. Et avec les progrès de l’intelligence artificielle, ces évolutions ne sont pas prêtes de s’arrêter, menant tout droit à une médecine plus personnalisée et plus précise.
Dans le même temps, le développement des outils numériques dans le domaine médical fait naître de nouveaux enjeux d’ordres éthique et déontologique, et soulève quelques craintes.
Alors, faut-il vraiment s’en méfier ?
Qu’apportent réellement ces nouvelles technologies aux médecins ?
Sont-elles devenues indispensables ?
On en discute aujourd’hui dans Parlons peu, parlons e-santé !
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Hébergé par : Saooti
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
Episode 6 : La télésurveillance médicale
Suivre un patient à distance ? C’est désormais devenu une habitude pour de nombreux médecins. On parle beaucoup de téléconsultations depuis la crise du covid notamment, mais la télésurveillance n’est pas en reste.
Entré dans le droit commun du remboursement le 1er juillet 2023 après le programme d’expérimentations Etapes, cet outil est en plein essor. Il permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance les données de santé d’un patient recueillies sur son lieu de vie, grâce à l’utilisation d’un dispositif médical numérique comme un objet connecté, une application mobile ou un site Internet.
Selon le ministère de la Santé, la télésurveillance est particulièrement adaptée aux personnes à risque d’hospitalisation ou de complication de leur maladie. On parle ici de patients souffrant de diabète, d’insuffisance cardiaque, rénale, respiratoire, ou ceux qui portent une prothèse cardiaque implantable.
La télésurveillance leur permettrait de stabiliser leur maladie, voire d’améliorer leur état de santé, grâce à un suivi rapproché et une prise en charge plus rapide. Elle apparaît également comme un bon moyen d’améliorer la coordination des soins et de désengorger les hôpitaux.
Alors, la télésurveillance peut-elle vraiment améliorer la qualité de vie des malades ?
Ne présente-t-elle que des avantages ?
Qu’en pensent les médecins ?
On en discute aujourd’hui dans Parlons peu, parlons e-santé !
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Hébergé par : Saooti
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
Episode 7 : S'informer à l'ère du numérique
On l’a vu dans les précédents épisodes de Parlons peu, parlons e-santé, ces dernières années, le numérique a bouleversé l’exercice de la médecine. Mais il est aussi venu chambouler la formation des professionnels de santé et leur consommation de l’information.
Entre les modules vidéo, les cas cliniques virtuels ou encore les questionnaires en ligne, qui s’ajoutent aux traditionnels congrès, les manières de maintenir son savoir à jour sont désormais nombreuses. Ces technologies sont censées rendre l’apprentissage plus interactif, plus personnalisé et plus accessible, de quoi séduire les médecins qui peinent à dégager du temps dans leur planning.
Mais comment s’y retrouver dans cette « jungle numérique » ?
Quels outils faut-il privilégier pour s’informer ?
On en discute dans Parlons peu, parlons e-santé.
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
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