Une priorisation des greffes a été mise en place privilégiant les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence. Ainsi, au cours de la première semaine d’avril, 86 greffes ont pu être réalisées : 19 greffes de cœur, 4 de poumons, 57 de foie et 6 greffes de rein. Les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés ont été repoussées. Mais l’activité est poursuivie pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient. Et l’Agence de la biomédecine a annoncé que ces greffes de rein, allaient être relancées en tenant compte de la situation de chaque région. « Il sera probablement plus difficile de reprendre dans l'Est et l'Ile-de-France que dans des régions moins touchées », explique à l'AFP le Pr Olivier Bastien, responsable des greffes et prélèvements d'organes et de tissus à l'Agence de Biomédecine. Et concernant les risques de Covid chez les patients greffés rénaux ou en attente, l’agence sanitaire a recensé 1.678 patients infectés par le Sars-Cov-2 : 380 patients transplantés rénaux et 1 298 patients dialysés. La fréquence de l’infection à Sars-Cov2 se situe donc à environ 0,9% des patients transplantés rénaux et 2,6% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. Au 14 avril, 48 décès liés au Sars-Cov2 ont été déclarés chez les patients transplantés rénaux, et 209 décès chez les patients dialysés.
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