Une étude de phase 3 contrôlée, réalisée chez 1 825 patients avec une lombalgie chronique non radiculaire ne réagissant plus à 3 classes d’analgésiques classiques, vient de confirmer son efficacité antalgique aux doses de 5 et 10 mg toutes les 8 semaines par voie sous-cutanée*. Après 16 semaines de traitement, le score de réduction de la douleur, qui était évalué en mesurant les réponses des patients au questionnaire BPI-sf (Brief Pain Inventory-Short form), dont le score va de 0 à 10, était ainsi de -2,47 sous placebo, de -2,64 sous tramadol (100 à 300 mg/j) et de, respectivement, -2,84 et -2,93 après injections de 5 et de 10 mg de tanézumab, a rapporté le Dr Serge Perrot (Université Paris Descartes, Paris).
« Ce qui correspondait pour ces 2 doses de tanézumab à une différence statistiquement significative par rapport au placebo à la différence du tramadol ». Sur le plan fonctionnel, la dose la plus forte de tanézumab s’est traduite par une réduction nette et significative, en comparaison du placebo mais aussi du tramadol, de l’impact de la douleur sur l’activité globale des patients (-3,35 versus -2,70 pour le placebo et -2,89 pour le tramadol), leur capacité de marche (-3,15 versus -2,55 et -2,68), leur sommeil (-3,44 versus -2,92 et -3,00), leur travail (-3,33 versus -2,64 et -2,87). *Markman JD, et al. Pain 2020 (In press).
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