Une enquête réalisée sur internet auprès de 2000 Français, dont 92 % avaient déjà souffert de lombalgie, confirme que celle-ci a eu un impact significatif, indique le Dr Martin Badard (Service de rhumatologie, Université Aix-Marseille). De fait, l’adhésion à l’idée qu’« il faut rester actif », a augmenté de 56 à 78 % (p < 0,001) tandis que celle comme quoi « le meilleur traitement est le repos » a symétriquement diminué de 68 à 45 % (p < 0,001). La vision des médecins généralistes a également évolué ; 95 % contre 88 % auparavant considèrent « qu’il faut maintenir une activité physique en cas de lombalgie » (p = 0,001) et seulement 18 % contre 45 % déclarent « prescrire un arrêt de travail car cela est nécessaire à la guérison » (p < 0,001).
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