Après l’Ille-et-Vilaine et le Finistère, départements pilotes depuis 2021, ce sont désormais les Côtes-d’Armor et le Morbihan qui bénéficient d’un service d’accès aux soins (SAS), indique le quotidien local Le Télégramme. Depuis le 1er août donc, toute la Bretagne est couverte par ce dispositif, dont l’objectif est de proposer une réponse populationnelle aux demandes de soins non programmés – lorsque le médecin traitant n’est pas disponible – et d’éviter l’engorgement des urgences. Conformément au vœu du chef de l’Etat, le dispositif, qui repose sur une régulation associant la ville et l’hôpital, doit être généralisé d’ici la fin de l’année 2023. Pour rappel, son expérimentation avait été retardée à cause de l’épidémie de Covid-19. Par la suite, de nombreux sites pilotes avaient rencontré des difficultés organisationnelles. Des professionnels de santé avaient également décidé de stopper leur participation du fait, entre autres, d’une rémunération jugée trop faible.
Face à ces difficultés, les rémunérations dérogatoires mises en place l’été dernier par la mission flash ont été pérennisées, et le Gouvernement a renforcé les effectifs d’assistants de régulation médicale (ARM). Mais sur le terrain, de nombreux professionnels estiment encore qu’une généralisation est "prématurée". [avec Le Télégramme]
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