Alors que la ministre de la Santé a promis un plan d'action de "grande ampleur" en septembre contre la désertification médicale, la carte des zones sous-denses est en cours de révision. Elle pourrait inclure plus du double de la population actuelle.
Actuellement, 5 millions de personnes -soit 8% de la population- vivent dans une zone sous-dense : l'accessibilité potentielle aux généralistes y est inférieure à 2.5 consultations par an et par habitant, à 20 minutes de distance en voiture. Mais avec 327 médecins pour 100 000 habitants en France, la pénurie est nationale. La lutte contre les déserts médicaux fait partie des priorités d'Agnès Buzyn. La ministre de la Santé a annoncé un plan d'actions "de grande ampleur" pour septembre : doublement du nombre de maisons de santé pluridisciplinaires (objectif: 1200), développement des stages en ambulatoire, nouveaux métiers et pratiques avancées, médecins détachés de l'hôpital, télémédecine… Pas question, a priori, de réformer les dispositifs d'aide à l'installation, mais leur périmètre pourrait être revu en même temps que celui des zones sous-denses. Une concertation est en cours avec les représentants des professions de santé. La nouvelle carte des "déserts médicaux" proposée par le ministère engloberait 12 millions de personnes. En contrepartie, les subventions à l'installation ne pourraient être distribuées en dehors de ces territoires. Environ 7% des Français vivraient en zone prioritaire, bénéficiant d'aides nationales, tandis que les 11% vivant en zone intermédiaire n'ont accès qu'à des aides locales. [avec Les Echos]
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