"Être kiné à Paris", écrit Claire Cornuault, présidente du Conseil départemental de l’Ordre des kinés du 75, sur le réseau social X (anciennement Twitter), en préambule d’un long message ce 16 octobre. "Aujourd’hui, je me suis fait agresser devant mon cabinet. Encore", poursuit-elle.
Alors qu’une "douzaine de jeunes crient", la professionnelle de santé leur demande de "maîtriser le ton". "Nous sommes en soins et ne nous entendons plus", justifie-t-elle. Mais la réponse de ses interlocuteurs est violente : "menaces de me casser la tête". Claire Cornuault décide alors d’appeler la police de quartier, "qui ne viendra jamais".
A la fin de sa journée, elle sort de son cabinet : "Ils sont devant mon scoot". Sa dernière patiente, "alors que je le lui ai défendu", et un collègue l’accompagnent mais "restent en retrait". "Les jeunes m'encerclent. M'insultent. Me menacent. J'arrive à partir", raconte-t-elle ensuite.
Aujourd’hui, la kiné se dit "lasse de cette violence" mais aussi de "l'immobilisme de ceux sensés nous protéger". "J'aime mon métier/mon cabinet/mes patients mais parfois je pense à une vie ailleurs. Pourtant je vais continuer à lutter contre toute forme de violence", écrit-elle encore. "Mais demain. Ce soir je suis lasse."
Être kiné à Paris.
— Claire Cornuault (@clairekine) October 16, 2023
Ajd je me suis faite agressée devant mon cabinet. Encore.
Une douzaine de jeunes crient. Je demande de maîtriser le ton, nous sommes en soins et ne nous entendons plus. Menaces de me casser la tête.
Appel à la police de quartier qui ne viendra jms... 1/3
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