Médecins en exercice : près de 300 postes ouverts pour changer de spé ou ajouter une option à son diplôme

06/04/2023 Par Marion Jort
Un arrêté publié au Journal officiel fixe le nombre de postes ouverts aux médecins actuellement en exercice qui souhaiteraient changer de spécialité, ajouter une option ou réaliser une formation spécialisée transversale pour l’année universitaire 2023-2024.  

 

Il s’agit "d’une grande avancée" de la réforme du troisième cycle des études de médecine, saluait dans Egora, le président de la Conférence nationale des doyens des facultés de médecine. A partir de la rentrée de septembre, tous les médecins qui ont exercé leur spécialité trois ans minimum pourront candidater pour réaliser un deuxième diplôme dans une autre spécialité. "On donne la possibilité aux médecins de se reformer pour continuer à exercer la médecine dans un autre domaine. De manière plus générale, cette possibilité permet à tous les médecins de se former sous forme d’un 'droit au remords' un peu tardif", précisait le Pr Benoît Veber.  

Outre le changement de DES*, cette mesure - encadrée par un arrêté en date du 22 avril 2022 - prévoit la possibilité pour tous les praticiens de postuler à de nouvelles options ou de réaliser des formations spécialisées transversales (FST). Les personnes intéressées devront nécessairement candidater en montant un dossier et en remplissant plusieurs critères : CV, attestation d'inscription au tableau de l’Ordre, lettre de motivation, copie du diplôme permettant l’exercice de la spécialité et tout élément justifiant de l’expérience. Attention : les dossiers sont à envoyer avant le 30 avril de chaque année.  

Ce jeudi 6 avril, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont publié au Journal officiel un nouvel arrêté actant le nombre de postes ouverts au titre de l’année universitaire 2023-2024 pour les nouveaux DES, les options et les FST.  

 

111 places ouvertes pour les DES 

En ce qui concerne les nouveaux DES, 111 places ont été ouvertes. Leur répartition est la suivante selon les CHU de rattachement : 

-8 places en médecine générale (1 à Grenoble, 1 aux Hospices civiles de Lyon, 1 à Besançon, 1 à Rennes, 1 à l’AP-HP, 1 à Montpellier-Nîmes, 1 à Toulouse, 1 à l’AP-HM)  

-4 places en allergologie (1 à l’AP-HP, 1 à Tours, 1 à Nancy, 1 à Toulouse).  

-4 places en anatomie et cytologie pathologiques (1 à Lille, 1 à l’AP-HP, 1 à Montpellier-Nîmes et à 1 Nice) 

-7 places en anesthésie-réanimation (1 aux Antilles-Guyane, 1 à Tours, 2 à l’AP-HP, 1 à La Réunion, 1 à Nantes et 1 à l’AP-HM) 

-5 places en dermatologie (1 à Rennes, 1 à l’AP-HP, 2 à Poitiers, 1 à Tours) 

-1 place en endocrinologie et diabétologie (à Toulouse) 

-10 places en gériatrie (1 aux Antilles-Guyane, 1 à Clermont-Ferrand, 1 aux Hospices civils de Lyon, 1 à Saint-Etienne, 1 à Rennes, 1 à l’AP-HP, 1 à Caen, 1 à Limoges, 1 à La Réunion et 1 à Nice)  

-4 places en gynécologie médicale (1 à Strasbourg, 1 à Lille, 1 à Rouen et 1 à Bordeaux) 

-3 places en maladies infectieuses (1 à Bordeaux, 1 à la Réunion, 1 à Angers) 

-2 places en maladies cardio-vasculaires (1 à Lille, 1 à l’AP-HM) 

-7 places en médecine d’urgence (1 à Grenoble, 1 à Saint-Etienne, 1 à Besançon, 1 à Dijon, 1 à Tours, 1 à l’AP-HP, 1 à Bordeaux) 

-3 places en médecine du travail (1 à Besançon, 1 à Nancy, 1 à Amiens)  

-5 places en médecine intensive réanimation (1 à Clermont-Ferrand, 1 aux Hospices civiles de Lyon, 1 à Besançon, 1 à Tours, 1 à Caen) 

-2 places en oncologie (à Strasbourg) 

-11 places en pédiatrie (1 à Grenoble, 1 aux Hospices civiles de Lyon, 1 à Brest, 1 à Rennes, 1 à Nancy, 1 à l’AP-HP, 1 à Montpellier-Nîmes, 1 à Toulouse, 1 à Angers, 1 à Nantes et 1 à Nice) 

-20 places en psychiatrie (1 à Clermont-Ferrand, 1 à Grenoble, 1 aux Hospices civiles de Lyon, 1 à Saint-Etienne, 1 à Dijon, 1 à Best, 1 à Tours, 1 à Reims, 1 à Lille, 3 à l’AP-HP, 1 à Rouen, 1 à Limoges, 2 à Montpellier-Nîmes, 2 à Toulouse, 1 à La Réunion, 1 à Nantes) 

-6 places en radiologie (1 à Strasbourg, 2 à l’AP-HP, 1 à Rouen, 1 à Poitiers, 1 à l’AP-HM) 

-2 places en rhumatologie (1 à Amiens, 1 à Lille)  

-3 en santé publique (1 à Brest, 1 à Nantes, 1 à l’AP-HP)  

-1 en chirurgie orale (à Rouen) 

-1 en chirurgie pédiatrique (à l’AP-HP)  

 

152 places pour les FST 

Les ministères de tutelle ont décidé d’ouvrir 152 places pour des FST. La répartition selon les CHU de rattachement est la suivante :  

 

16 places pour les options  

16 places ont été ouvertes pour les options au titre de l’année universitaire 2023-2024. La répartition selon les CHU de rattachement est la suivante :  

Toutes les informations et les modalités pour pouvoir candidater sont à retrouver dans un article qu’Egora avait déjà consacré à ce sujet en cliquant ici.  

*Diplôme d’études spécialisées 

Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?

M A G

M A G

Non

Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus

0 commentaire
1 débatteur en ligne1 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête
Soirées d'intégration en médecine : le bizutage a-t-il vraiment disparu ?
02/10/2024
2
Concours pluripro
Maisons de santé
Objectif 4000 maisons de santé : les enjeux des prochaines négociations conventionnelles
07/11/2024
2
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
5
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2