Treize syndicats et fédérations infirmières* viennent de lancer un appel à une mobilisation nationale pour protester contre le contenu du plan "Ma santé 2022", construit pour les médecins et qui les aurait oubliées.
Les infirmières attendaient de la réforme annoncée" des mesures structurelles susceptibles de répondre aux grands défis du vieillissement de la population, et de l'explosion des maladies chroniques auxquelles le système de santé va être confronté". Défis face auxquels les infirmières se disent "en première ligne", mais elles n'ont senti que du "mépris" dans le plan "médicocentré", qui vient d'être présenté, et où on ne leur réserve aucune place privilégiée. D'où, cet appel à la mobilisation générale, le mardi 20 novembre, autour d'une plateforme de revendications communes :
- Comme en 2016, intégration de la profession dans un processus d'universitarisation allant de la licence au doctorat.
- Reprise concrète de la réingénierie des spécialités "afin d'apporter aux usagers du système la qualité des soins qu'ils sont en droit d'attendre".
- Attribution aux 120 000 infirmières libérales, des moyens et prérogatives nécessaires pour absorber un virage ambulatoire "à la hauteur des ambitions affichées". Et pour ce faire, elles inscription dans le champ conventionnel de mesures favorisant le maintien à domicile des patients et le désengorgement des urgences, "conditions essentielles à la reprise de négociations conventionnelles sereines".
*AFDTN, ANPDE, CNI, Convergence infirmière, FNI, ONSIL, SNIA, SNIBO, CNICS, SNIES-Unsa, SNIIL, SNPI (CFS-CGC), UNAIBODE
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