Plus de 40.000 masques FFP2 périmés prêts à être vendus ont été saisis dans le Val de Marne

06/03/2020 Par Louise Claereboudt
Faits divers / Justice
Trois hommes ont été placés en garde à vue jeudi 5 mars à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Ils sont soupçonnés d'avoir tenté de revendre près de 40.000 masques périmés en pleine épidémie de coronavirus.

  Selon les informations de LCI, ces trois hommes, âgés de 28, 21 et 20 ans, ont été interpellés jeudi 5 mars en flagrant délit à Maisons-Alfort, dans le Val de Marne. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu reconditionner des masques FFP2 périmés dans le but de les revendre. Pour l'heure, ils ont été placés en garde à vue et sont poursuivis pour recel de crime ou de délit. D'après la chaîne d'information, plus de 40.000 masques ont été saisis dans un local à poubelle et dans un camion, où près de 3 kilos de cannabis ont par ailleurs été découverts. C'est une voisine qui a alerté les policiers dans la matinée du jeudi, intriguée par les allers-retours "incessants" de ces jeunes entre le local poubelle de son immeuble et leur camion garé dans la rue. "A l'aide de dissolvant, ils essayaient d'effacer la date de péremption pour pouvoir les revendre à l'unité", a expliqué une source proche du dossier. Une enquête est en cours pour tenter de déterminer comment les trois individus se sont procuré ces masques de protection. Elle permettra également de savoir comment ils comptaient les liquider. Selon Le Parisien, les trois hommes auraient déclaré avoir acheté ces masques à Marseille pour un euro pièce.  

  Depuis le début de l'épidémie, les vols de masques se multiplient dans les hôpitaux français. Tous les masques du CHU de Nice ont été dérobés après qu'un cas de coronavirus a été signalé dans la ville. Non loin de là, à Marseille, 2.000 masques ont été volés à l'hôpital de la Conception. A Paris, l'AP-HP estime à plus de 8.000 le nombre de ces protections dérobées. Pour éviter une pénurie, le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé que l'Etat allait réquisitionner "tous les stocks et la production de masques de protection" pour les distribuer aux soignants et aux personnes atteintes du coronavirus.   [avec LCI et Le Parisien]

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