Des unités mobiles dans les hôpitaux pour détecter la maltraitance infantile
“Seuls 5 % des signalements de maltraitance sont réalisés par des médecins, alors que ceux-ci voient, à un moment ou à un autre, tous les enfants victimes”, déplore le Dr Céline Gréco, responsable des soins palliatifs pédiatriques à l’hôpital Necker à Paris, interrogée par La Croix. Pour y remédier, la Fondation des hôpitaux a consacré 1,5 million d’euros - une partie des fonds collectés lors de l’opération Pièces Jaunes 2021 - à la création de sept unités mobiles de repérage, de diagnostic et de suivi des enfants victimes de maltraitance. “Ces unités répondent à une double carence : celle du dépistage pour les enfants victimes de maltraitance, mais aussi pour ceux qui ont été dépistés, celle des soins médicaux adaptés, afin de s’assurer d’un développement psychique et physique optimal”, explique la fondation. Une action au sein des hôpitaux Ces équipes mobiles, “composées d’un médecin formé à la maltraitance, d’un psychologue ou infirmier, et d’un assistant socio-éducatif”, détaille la fondation, interviennent “à la demande de leurs confrères, à l’hôpital et en ville”. Mais la fondation a souhaité “agir directement au sein des hôpitaux, où les enfants maltraités passent tous un jour”.
La Croix liste les hôpitaux concernés : Necker-Enfants malades, Robert-Debré, Trousseau (Paris), Jean-Verdier (Seine-Saint-Denis), le Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). La fondation fait aussi savoir que “des équipes pilotes en région sont localisées aux CHRU de Brest et de Grenoble”. [Avec La Croix]
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