![Billets en euros et stéthoscope](/sites/default/files/styles/a_la_une/public/2024-07/AdobeStock_500535864%20money-billets-euros.jpeg?itok=zXzk6ARW)
Chirurgien esthétique suspendu : il continuait les consult' et opérations et facturait en espèces
Un chirurgien esthétique installé à Vincennes et spécialisé en rhinoplastie est poursuivi pour exercice illégal de la médecine. Il continuait à consulter malgré sa suspension et facturait en espèces des actes compris entre 6000 et 15000 euros, rapporte Le Canard enchaîné.
![Billets en euros et stéthoscope](/sites/default/files/styles/a_la_une/public/2024-07/AdobeStock_500535864%20money-billets-euros.jpeg?itok=zXzk6ARW)
Suspendu par le conseil départemental de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne, un chirurgien esthétique installé à Vincennes a tenté de s'inscrire auprès de l'Ordre parisien qui a refusé et fait un signalement au procureur de la République pour exercice illégal de la médecine.
Le chirurgien poursuivait les consultations et facturait ses opérations entre 6000 et 15000 euros, à régler en espèces.
Le médecin a finalement été radié administrativement par l'Ordre. Les plaintes de patients sont désormais directement transmises à la justice. Et elles sont nombreuses. L'Association des réussites et des ratés de la chirurgie esthétique (Arches) aurait reçu au moins 10 plaintes en deux ans, rapporte Le Canard enchaîné.
De son côté, le médecin affirme auprès du Canard ne pas être radié, mais être simplement "dans une situation administrative" dans laquelle son "transfert de Vincennes à Paris a été refusé transitoirement". Une information démentie par le Conseil national de l'Ordre qui affirme que le praticien n'est pas autorisé à exercer la médecine.
Le chirurgien esthétique a également été condamné en septembre 2022, pour avoir trafiqué des commentaires d'internautes pour juger négativement des confrères ou encenser sa propre pratique. Il s'est pourvu en cassation.
[avec Le Canard enchaîné]
La sélection de la rédaction
Faut-il inciter les spécialistes à être médecin traitant de leurs patients chroniques ?
Pierre Berton
Non
Pas de case "OUI" et "NON", dommage. Pour les maladies chroniques exigeant un suivi spécialisé rapproché, OUI, et déjà à la condi... Lire plus