Incendie du centre de vaccination de Gap : la piste criminelle privilégiée
“La piste criminelle prend un peu plus d'épaisseur que ce matin”, a indiqué à l’AFP le procureur de Gap, Florent Crouhy, en fin de journée, quelques heures donc après l’incendie d’un centre de vaccination anti-Covid de la ville, le plus grand du département des Hautes-Alpes. “Une porte a été forcée”, a-t-il ajouté. Déclaré vers 3h du matin dans la nuit de mardi à mercredi, l’incendie a été rapidement éteint par les pompiers mais a ravagé la plupart des installations du centre, qui était à l’origine une salle communale de 400 mètres carrés, sans que les doses de vaccin ne soient endommagées. Le centre de vaccination, qui réalisait plusieurs centaines de vaccination par jour, a été déplacé à la patinoire toute proche. Une enquête judiciaire a aussitôt été ouverte dans la nuit et confiée à la brigade de sûreté du commissariat de la ville pour déterminer les causes de l’incendie. La “disposition intérieure” du mobilier mis en place pour la vaccination suggère qu'il a été “regroupé”, ce qui “laisse à penser” qu'il pourrait s'agir d'un acte volontaire, a précisé le procureur de Gap. Ce dernier indique par ailleurs que les enquêteurs cherchent à savoir s’il existe un lien entre cet incendie et celui du centre de vaccination de Nyons (Drôme), dans la nuit du 18 au 19 mai, pour lequel la piste criminelle avait été confirmée par le procureur de Valence, selon le quotidien régional le Dauphiné libéré. [avec AFP]
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