"Oui, je suis favorable à l'interdiction des Puffs parce qu’elles amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme", a déclaré François Braun, ce mercredi matin, au micro de France Inter. "Le tabagisme est un fléau, c’est 75 000 morts par an", a-t-il rappelé. Le ministre de la Santé a dit vouloir travailler avec les parlementaires pour parvenir à une interdiction, dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui doit être présenté à l’automne, ou "d'autres lois avant la fin de l'année". Cette interdiction pourrait ensuite s’inscrire "dans le cadre de notre nouveau plan anti-tabac par exemple" prévu pour 2023-2028, a précisé François Braun. En février, l’Académie de médecine avait tiré la sonnette d’alarme face à l’expansion de cette cigarette électronique jetable qui séduit de plus en plus les mineurs grâce à un prix compétitif, un accès facile (en kiosque notamment) et des saveurs sucrées et fruitées. En juillet 2022, 1 adolescent de 13- 16 ans sur 10 avait déjà essayé la Puff. "Elle a une image plutôt positive et inoffensive auprès des jeunes", alors qu'elle peut contenir jusqu'à 20 mg/ml de nicotine, substance addictive, et peut ainsi "être une porte d'entrée" vers la cigarette pour les ados, indiquait fin 2022 le groupement d’associations Alliance contre le tabac. Une crainte partagée par les Académiciens. [avec France Inter et AFP]
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